Ces dernières décennies la santé au travail s’est développée autour de la notion de sécurité avec pour objectif d’éviter les accidents du travail et les maladies professionnelles. La philosophie qui s’est développée, soutenue par la loi, a été l’adaptation du travail au travailleur. Ainsi pour parler santé il fallait parler investissement, norme, matériel ergonomique et réorganisation du travail. Ce travail a été fait et bien fait mais il n’en reste pas moins que les problèmes de santé pèsent toujours trés lourdement sur le coût du travail.
Les curseurs se sont déplacés et aujourd’hui la question de la santé est lié à l’engagement au travail. On parle de qualité de vie, de bien être et nombre d’entrepreneurs éprouvent quelques difficulté d’ adhésion à ces concept qui tendent vers le cocooning. L’idée serait qu’il faut choyer les employés pour les garder en forme et motivés. Les coûts ne baissent pas et pourtant le constat est limpide : Plus de 40% des arrêts maladie de plus de 30 jours sont le fait de maux qui sont devenus la marque de nos modes de vies, à savoir la lombalgie, les TMS, la grande fatigue générale, et le stress. Et à force de répétition ces soucis de santé augmentent la probabilité de la survenue d’accidents du travail et de maladies professionnelles. Il en découle que sur ces questions les institutions sont en panique et les entreprises continues à perdre de l’argent. Le problèmes est d’autant plus aigü que personne ne semble avoir de solution.
Pourtant la solution existe. Elle demande juste de changer le regard porté sur le sujet en introduisant dans le système des données qui remettent l’humain au coeur du processus économique. Pas l’humain uniquement en tant qu’entité psychologique, mais l’humain global, avec un corps. Car il reste une chose qui ne cesse de m’interpeller, c’est à quel point pour parler santé, on réussit à ne jamais parler du corps. Egalement l’humain dont je parle n’est pas celui qui délègue sa santé au corps médical, mais celui qui sait tout le potentiel adaptatif dont il est détenteur.
Aujourd’hui pour produire des résultats probant la santé dans le milieu professionnelle doit évoluer. Il ne faut pas renoncer à adapter l’environnement de travail, mais il faut aussi apprendre aux individus à s’adapter à ce même environnement. L’information ne suffit plus, il faut passer à la formation réelle, opérationnelle, qui donne des résultats.
Je ne suis pas un médecin, je suis un pédagogue et ce que je vous propose est un processus de montée en compétences sur une ligne reliant santé et efficacité et générant du bien être sans sacrifier au cocooning et au clientélisme.