Un article du washington post illustrant simplement la typologie des problématiques de santé que génère le travail de bureau et l’outil informatique.
Ce type de travail ne génère évidemment aucun accident violent, mais plutôt une lente dégradation de la santé. Le plus fréquemment on sent que l’état de forme générale se dégrade, on sait qu’il faudrait y remédier, mais on remet tous les jours ça au lendemain.
A la liste des soucis de santé que vous trouverez dans cet article il en manque deux ayant un impact important sur le quotidien et à long terme:
- Une mauvaise posture comprime les viscères empêchant notamment une digestion correct ainsi qu’une bonne circulation dans l’intestin.
- Egalement une posture érronée entrave la respiration et ainsi diminue la résistance au stress.
Ci dessous vous trouverez la traduction puis l’article original.
Bonne lecture, mais pas de frayeur…la solution existe…ces problèmes n’ont pour cause qu’un manque de connaissance sur l’utilisation correct, efficace et rationnel du corps.
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Ne vous asseyez pas comme ça!
Nous savons que trop rester assis est une mauvaise chose, et la plupart d’entre nous se sentent intuitivement un peu coupables après une longue frénésie de télévision. Mais qu’est-ce qui ne va pas dans notre corps quand on reste assis près de huit heures par jour, la moyenne pour un adulte américain? Beaucoup de choses, disent quatre experts, qui ont détaillé une série de problèmes de la tête aux pieds.
Les dommages aux organes
Maladies cardiaques
Les muscles brûlent moins de graisse et le sang coule plus lentement durant une position assise prolongée, permettant ainsi aux acides gras d’obstruer plus facilement les artères du coeur. La station assise prolongée provoque une élévation de la pression artérielle et une augmentation du taux de cholestérol. Les personnes les plus sédentaires sont plus de deux fois plus susceptibles d’avoir une maladie cardiovasculaire que les autres.
Pancréas surproductif
Le pancréas produit de l’insuline, une hormone qui transporte le glucose dans les cellules pour entretenir l’énergie.Mais les cellules des muscles inactifs ne réagissent pas aussi facilement à l’insuline, de sorte que le pancréas produit de plus en plus, ce qui peut conduire au diabète et à d’autres maladies. Un 2011 une étude a mis en évidence une diminution de la réponse à l’insuline après une seule journée de position assise prolongée.
Cancer du colon
Des études ont établi un lien entre la position assise et un risque accru de cancer du côlon, du sein et de l’endomètre. La raison n’est pas claire, mais une théorie est que l’excès d’insuline encourage la croissance cellulaire. Une autre est que le mouvement régulier stimule les antioxydants naturels qui tuent les radicaux libres dommageables pour les cellules et potentiellement cancérigènes.
Dégénérécense musculaire
Abdominaux
Lorsque vous vous tenez debout, bougez ou même vous asseyez droit, les muscles abdominaux vous érigent. Mais lorsque vous vous affalez sur une chaise, ils restent inutilisés. Des muscles dorsaux serrés et des abdos mous s’allient pour détruire la posture en éxagérant l’arche naturelle de la colonne vertébrale, posture appelée hyperlordose.
Hanches serrées
Des hanches mobiles vous aident à rester en équilibre, mais la position assise prolongée permet si rarement aux fléchisseurs de la hanche de se relâcher qu’ils en deviennent courts et étroit, limitant l’amplitude de mouvement et la longueur de la foulée. Des études ont montré que la diminution de la mobilité de la hanche est l’une des principales raisons pour lesquelles les personnes âgées ont tendance à tomber.
Fessiers
Assis, vos fessiers s’habituent à ne rien faire. Cela nuit à votre stabilité, à votre capacité à pousser et diminue votre capacité à maintenir une foulée puissante.
Troubles des jambes
Mauvaise circulation dans les jambes
Rester assis pendant de longues périodes ralentit la circulation sanguine,ce qui provoque une accumulation de liquide dans les jambes. Les problèmes se situent au niveau des chevilles qui enflent, de l’apparition de varices et de caillots sanguins appelés thromboses veineuses profondes (TVP).
En ce qui concerne les os
Les activités telles que marcher et courir stimulent la hanche et permettent aux os du bas du corps de devenir plus épais, plus denses et plus forts. Les scientifiques attribuent partiellement la hausse récente des cas d’ostéoporose au manque d’activité.
Les troubles du haut du corps
Cerveau brumeux
Les muscles en mouvement pompent le sang frais et l’oxygène qui passent par le cerveau,déclenchant divers processus améliorant le fonctionnement cérébral et l’humeur.Quand on est sédentaire depuis longtemps,
tout ralentit, y compris la fonction cérébrale.
Cou tendu
Si la majeure partie de votre temps vous penchez votre cou en avant pour regarder un clavier ou inclinez votre tête pour utiliser le téléphone tout en frappant,cela peut fatiguer les vertèbres cervicales et provoquer un déséquilibre permanent.
Douleurs aux épaules et au dos
Il n’y a pas que le cou qui soit concerné. L’affaissement en avant entraîne une extension excessive des muscles des épaules et du dos, provoquant tensions et douleurs.
Perte de mobilité de la colonne vertébrale
Les colonnes vertébrales qui ne bougent pas perdent en mobilité et sont susceptibles d’être endommagés lors d’activités banales, telles que prendre une tasse de café ou se pencher pour attacher une chaussure. Quand on bouge, les disques entre les vertèbres ont des mouvements d’expansion et de rétraction comme des éponges, ce qui permet l’hydratation et l’absorption de nutriments. Quand on reste assis longtemps, les disques sont écrasés de manière inégale et perdent de la souplesse.Le collagène durcit autour des tendons et des ligaments de soutien.
Dommage des disques intervertébraux
Les gens qui s’assoient le plus augmentent leur risque de hernie discale au niveau lombaire. Un muscle appelé psoas traverse la cavité abdominale. Quand il se contracte, il tire la colonne lombaire supérieure vers l’avant, empêchant une correcte répartition des contraintes le long de la colonne, usant ainsi prématurément les disques intervertébraux au niveau lombaire.